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Cette réécriture est maladroite. La stratégie ici adoptée consiste à employer des expressions synonymes, mais le choix qui a été fait, pour remplacer les deuxième et troisième occurrences de "ex-président yougoslave", est malheureux. Le premier choix, "ancien magistrat", ne peut pas convenir, même si "magistrat" est effectivement mentionné dans beaucoup de dictionnaires comme un synonyme de "président": un mot synonyme d'un autre dans un contexte peut ne pas l'être dans un autre. Ainsi, "magistrat" peut remplacer le mot "président" si on parle, par exemple, de celui qui assure la présidence d'un tribunal, mais pas de celui qui assure la présidence d'un pays. Les listes de synonymes des dictionnaires doivent donc être utilisés avec discernement. Quant au deuxième choix, "dirigeant politique", il aurait pu faire l'affaire si l'expression remplacée avait été "président yougoslave" et non "ex-président yougoslave". Ce texte parle en effet d'un homme qui ne dirige plus rien, et la précision apportée par le préfixe "ex", dans l'expression qu'on cherche à remplacer, est très importante et doit être aussi signifiée par toute expression censément synonyme. La politique étant ce qu'elle est, si Milosevic était encore président de la Yougoslavie, on peut se douter qu'il ne se retrouverait pas devant un tribunal aujourd'hui...
Cette réécriture est très bonne, mais elle demande un peu de temps et implique qu'on amène des données nouvelles par rapport à la formulation originale (ce qui évidemment n'est pas nécessairement une mauvaise chose sur le plan du contenu ou du style). En effet, la première et la troisième occurrences de l'expression "ex-président yougoslave" ont été remplacées non pas par des mots synonymes mais par des paraphrases, qui nécessairement comprennent davantage d'idées. Notez toutefois le truc on ne peut plus économique qui a été employé pour se débarrasser de la quatrième occurrence: une modification mineure apportée à la fin de la dernière phrase a permis de l'éliminer, sans dommage aucun.
Les changements sont aussi efficace mais encore plus simples que ceux apportés dans la solution précédente: deux des quatre occurrences de l'expression "ex-président yougoslave" ont été remplacées par d'autres qui, si elles ne sont pas parfaitement équivalentes, n'altèrent aucunement le sens original et sont tout aussi brèves. Cette réécriture fait aussi preuve d'économie: comme on a remplacé les deux occurrences qui suivent la première, on peut se permettre de conserver la quatrième, suffisamment éloignée de la première pour que la répétition ne nuise pas au style.