La Terre, un être vivant

16 décembre 2022

Conférence de Bernard Colette dans le ULaval nouvelles

«Les stoïciens étaient sans doute loin de penser que l’action de l’humain pourrait un jour épuiser les ressources de la Terre et du monde. Mais si leur école avait vécu assez longtemps pour en être témoin, il est clair qu’ils auraient été horrifiés par la surexploitation de la Terre et la disparition progressive de la biodiversité, et qu’ils auraient jugé l’action de l’humain moderne fondamentalement contraire à la nature, au sens où l’usage de la nature par l’humain, selon eux, est de promouvoir la diversité et la beauté de celle-ci et donc de préserver la biodiversité.»

C’est sur ces mots que le professeur de philosophie ancienne à la Faculté de philosophie, Bernard Collette, a mis fin à son exposé du mercredi 7 décembre au pavillon Félix-Antoine-Savard. Le thème de sa conférence était «Philosophie antique et écologie: l’hypothèse Gaïa des stoïciens». L’activité a eu lieu dans le cadre des midis du Laboratoire de philosophie ancienne et médiévale de la Faculté.

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