22 avril 2020

Détails supplémentaires

Organisé par:

Marie-Hélène Parizeau, faculté de philosophie, Université Laval.
En collaboration avec Vanessa Nurock, Université de Paris 8 et Raja Chatila, Sorbonne Université.
En partenariat avec le CIFAR et le Fond François et Rachel Routhier.

L’IA, ce n’est pas une question d’acceptabilité sociale validée par les sciences humaines, c’est avant tout une série de question : pourquoi? Pour quelles finalités? À qui cela profite? En quoi est-ce compatible avec la démocratie? Si on veut un vrai progrès alors l’innovation en IA doit se faire avec de la règlementation et de la cohérence politique, et non sous la forme d’une expérimentation sociale tout azimut. La question sous-jacente se résume à : de quoi les machines (l’IA) sont-elles responsables puisqu’elles modifient notre identité, nos relations et nos institutions? Comment peut-on penser une « responsabilité » qui n’est pas une simple responsabilité causale (imputabilité juridique) mais dynamique et en réseau? Peut-on penser une responsabilité qui inclut le « prendre soins »?