Soutenance de thèse de Mathieu Gagnon

Heure: 9 h 00 (heure du Québec)
Lieu: En ligne - Sur invitation
Pour information
Pour information : johanne.langevin@fp.ulaval.ca
Détails supplémentaires
3 décembre 2021
9 h 00 (heure du Québec)
SAVOIR CE QUE L’ON FAIT L’héritage hégélien de la bildung dans la philosophie de la culture de John Dewey
En ligne - Sur invitation
Pour information : johanne.langevin@fp.ulaval.ca
PRÉSIDENT
Monsieur Luc LANGLOIS, doyen
Faculté de philosophie, Université Laval
EXAMINATEURS
Madame Marie-Hélène PARIZEAU, directrice de recherche
Faculté de philosophie, Université Laval
Monsieur Emmanuel RENAUD, examinateur externe
Université Paris-Nanterre
Monsieur Alain LÉTOURNEAU, examinateur
Université de Sherbrooke
Monsieur Rachid BOUTAYED, examinateur
Doha Institut for graduate Studies (Doha-Qatar)
Monsieur Soheil KASH, examinateur
Faculté de philosophie, Université Laval
Résumé
En 1951, dans une ultime réintroduction à Expérience et nature, John Dewey proposait d’y remplacer le concept d’expérience par celui de culture, ce dernier constituant un socle solide sur lequel établir sa philosophie. Si cela révèle une certaine influence de l’anthropologie culturelle, cette thèse vient démontrer que ce socle sur lequel Dewey édifie sa philosophie, et notamment sa philosophie politique, est la philosophie de la culture de Hegel. Centrée autour de son concept de bildung, la philosophie hégélienne de la culture est ancrée dans un naturalisme et un historicisme que Dewey reprend à sa manière et dans son contexte, non sans avoir adressé quelques critiques à Hegel et à la philosophie en général. La critique de Dewey est d’abord et avant tout celle de l’absolutisme, qui a pour corrélat la critique d’un certain brutalisme politique hégélien, mais le pragmatiste états-unien n’a nié Hegel que pour mieux le conserver. Cette thèse reconstruit ainsi le fil d’une philosophie de la culture portée par Hegel, puis Dewey, explicitant les rapports de l’esprit à la culture et de la culture à la nature qu’énoncent leurs philosophies. Cette thèse expose ensuite la conception deweyenne du politique et de la démocratie afin de montrer comment celui-ci pense l’interaction de la culture et du politique dans le but infiniment reconduit de savoir ce que l’on fait.