17 mars 2017

Détails supplémentaires

Titre de la thèse : « Transformer la ville par la démocratie participative et délibérative. L’exemple des conseils de quartier décisionnels » Le vendredi 17 mars 2017 à 9 heures 30 (salle 413 du pavillon Félix-Antoine-Savard) PRÉSIDENT Monsieur Michel SASSEVILLE, professeur
Faculté de philosophie, Université Laval EXAMINATEURS Madame Laurence BHERER, examinatrice externe
Département de science politique, Université de Montréal  Monsieur Jocelyn MACLURE, examinateur
Faculté de philosophie, Université Laval Madame Marie-Hélène PARIZEAU, examinatrice
Faculté de philosophie, Université Laval Monsieur Patrick TURMEL, directeur de thèse
Faculté de philosophie, Université Laval Résumé Les enjeux entourant la ville, la participation et la délibération démocratique occupent une place grandissante au sein de la philosophie politique contemporaine, mais ces idées sont rarement articulées dans une réflexion critique et normative commune pour formuler une alternative viable et désirable aux institutions représentatives actuelles. L’objectif de cette thèse consiste à proposer la création de conseils de quartier décisionnels qui pourraient décentraliser les pouvoirs au sein de la ville afin de favoriser la délibération et la participation citoyenne à l’échelle locale. Pour tracer les modalités du design institutionnel de cette innovation démocratique, notre argumentation procède en trois temps. Premièrement, il faut déterminer les fondements normatifs du concept de « participation », ses principes institutionnels et les obstacles qui peuvent éventuellement nuire à l’engagement citoyen. Deuxièmement, il faut préciser la notion de « décentralisation » pour repenser le partage des compétences et des responsabilités dans un contexte de gouvernance multi-niveaux. Troisièmement, il faut dégager les multiples enjeux de la « délibération » afin de concevoir des conseils qui soient réellement inclusifs. Par ailleurs, une théorie normative doit également tenir compte de la spatialité propre à la ville, de la dynamique de métropolisation et de la dimension du quartier pour bien ancrer la démocratie participative dans cet espace particulier. Enfin, pour surmonter les contraintes pratiques liées à la délibération au sein des assemblées ouvertes, il est possible d’envisager le recours à des technologies numériques et des dispositifs participatifs complémentaires, dans le but de favoriser le pouvoir citoyen au sein d’un système délibératif élargi.