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Crédits
Reconnaissance d'acquis maximale: 15
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Reconnaissance d'acquis maximale: 15
Durée estimée à temps complet
Suivre des cours du COMCO au sein de mon parcours universitaire a véritablement enrichi ma formation, et ce sur divers aspects. J’ai toujours été fascinée par la lecture de grandes œuvres et ce programme m'a offert l'opportunité parfaite de rencontrer de grands auteurs. Je suis vraiment reconnaissante d’avoir pu faire des découvertes sensationnelles d’idées et d’œuvres qui, vraiment, m’ont marquée et me marquent encore à ce jour. Prendre de tels cours qui sont complètement hors de mon champ d’études (la médecine) fut aussi une belle façon de m’évader, d'élargir mes horizons et même de réfléchir sur mes apprentissages dans mon propre programme d'études ! Je suis choyée d’avoir pu rencontrer des personnes partageant les mêmes intérêts de lecture que moi et avec qui j'ai pu échanger sur divers sujets. Enfin, sur un plan plus personnel, ces cours m'auront permis de m'épanouir d’une manière inégalée. Je remercie pour cela les œuvres, les rencontres, mais aussi les professeurs qui sont de merveilleux pédagogues.
Retraitée de l’enseignement au primaire, j’ai souvent souffert de la pauvreté de ma culture générale. J’ai tenté, à quelques occasions, de me bâtir un plan de lecture à partir des suggestions offertes dans La Bibliothèque idéale. Chaque fois, après un certain temps, les occupations et les préoccupations prenaient le dessus, et ça, c’est sans compter le manque de stimulation. Et voilà que j’ai découvert, il y a déjà quelques années, le Certificat sur les œuvres marquantes de la culture occidentale. En plus, j’apprenais qu’on pouvait s’y inscrire sans égard à notre âge !
Je travaille actuellement sur mon dernier cours du programme. C’est le terme de quatre années de lectures et relectures intenses (eh oui, certains textes ne se laissent pas découvrir si facilement), toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Mais la richesse du COMCO ne se limite pas à la découverte de grands auteurs, elle se trouve aussi dans les discussions qu’engendre la lecture de ces œuvres marquantes, tout cela avec le soutien de professeurs qui savent transmettre leur passion. Pendant ces quatre années, j’ai eu le plaisir de côtoyer plusieurs cohortes de jeunes et moins jeunes très inspirants. C’est là une autre richesse du programme.
Ce certificat, c’est un magnifique cadeau que je me suis fait. Mon seul regret est de ne pas avoir eu cette opportunité plus tôt dans mon parcours d’adulte. Je félicite, autant que j’envie, tous ces jeunes qui saisissent cette occasion à l’aube de leur formation et de leur carrière future.
En sortant du cégep, j’étais un peu perdu. Je savais que je souhaitais continuer vers l’université, mais je ne me sentais pas prêt à me commettre à une discipline en particulier. Le COMCO m’a permis d’acquérir une formation générale différente : une éducation aux fondements de la culture occidentale en côtoyant certains de ses grands auteurs. Ces derniers ont fait naître en moi un amour pour la réflexion critique, la lecture et le dialogue. Poursuivre mes études au baccalauréat en droit m’est apparu alors comme une option plus naturelle, utilisant le bagage culturel et intellectuel que je m’étais construit pour mieux comprendre et analyser les lois, la jurisprudence et la doctrine juridique. C’était, pour moi, appliquer des notions de philosophie et de littérature à un objet différent — le droit. Le COMCO n’a pas été un détour ; plutôt, il a été un tremplin.
Le COMCO fut principalement pour moi des rencontres marquantes : d’abord avec les Grecs anciens et leur façon si pertinente de voir et de comprendre le monde ; ensuite avec les premiers Modernes et leurs Lumières par lesquelles ils éclairent ce monde ; enfin avec nos contemporains qui nous proposent de repenser notre monde, au travers du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Autant de rencontres qui, par la lecture et dans le cadre riche et effervescent que fournit le COMCO, se sont soldées en fidèles amitiés. D’abord avec les œuvres elles-mêmes, qui ne nous quittent plus vraiment une fois qu’on en a fait l’épreuve ; davantage encore avec les autres étudiants et les professeurs, appelés à devenir plus que de simples camarades de classe, mais bien souvent des amis véritables. Voilà surement la première qualité que j’attribuerais au COMCO : il favorise et nous mène à l’amitié.
Ah! Que le plaisir dure encore et encore… Ces quatre années ont été pour moi celles de la découverte des grandes œuvres, oui, mais surtout celles de belles rencontres humaines. Au COMCO, j’ai appris de trois façons : par la lecture, l’écriture, puis la discussion. D’abord, lire : plonger au cœur de l’œuvre, en tête-à-tête avec l’auteur. Au COMCO, on lit ce que l’auteur a écrit en tentant de suivre sa pensée, de saisir son message. J’ai appris à lire et à chercher à comprendre par moi-même, en allant au-delà des mots. Ensuite, écrire : entrer en soi-même et réfléchir, être le miroir du texte, et voir ce qu’il me dit à moi. Écrire est le moment où j’essaye d’organiser les idées que la lecture a fait surgir. Cela m’oblige à m’arrêter et à comprendre. C’est probablement l’étape par laquelle j’apprends le plus, sur la pensée de l’auteur, et sur moi-même. Finalement, discuter, plaisir ultime de la semaine ! Le premier constat est que la lecture n’est jamais la même pour tous! Mais ce qui fait la richesse du COMCO, c’est d’y apprendre à discuter, à écouter les différents points de vue sans jugement. Jamais je n’ai vécu ailleurs une telle ouverture. Les professeurs savent, au cours de la discussion, saisir et lier les interventions de façon à ce que chacun sente son point de vue important et intéressant. Merci pour ces rencontres avec de grands auteurs, avec des professeurs exceptionnels, avec des étudiants curieux, intéressés et respectueux, et surtout, avec moi-même.